
Source de référence pour des informations fiables sur le COVID-19.
Questions / réponses

Le numéro vert national pour toutes questions non-médicales
Un numéro vert répond à vos questions sur le Coronavirus COVID-19. Ce numéro est gratuit et accessible en permanence, 24h/24 et 7j/7
L'espace de contact dédié aux personnes sourdes, malentendantes ou aveugles
Si vous avez des difficultés pour entendre ou parler par téléphone en raison d’un handicap, vous pouvez vous rendre sur :
Vous pouvez également vous tenir informé sur le compte du Gouvernement sur WhatsApp en cliquant ici, ou en enregistrant le numéro " 07 55 53 12 12" au nom de Gouvernement puis en envoyant à ce contact un message sur l'application pour commencer la discussion.
Dans le contexte particulier de cette crise sanitaire, une souffrance psychique est susceptible d’apparaître avec des symptômes tels que l’anxiété, des troubles du sommeil, pouvant être accentués compte tenu des mesures de confinement imposées pour limiter la propagation de l’épidémie sur le territoire.
Un numéro vert régional d'écoute psychologique
Une équipe de professionnels à votre écoute
Afin d’aider au mieux la population à traverser cette crise, une équipe de professionnels expérimentés dans la gestion des situations d’urgences médico-psychologiques est disponible pour :

- une écoute bienveillante, assurée par des bénévoles associatifs partenaires,
- une téléconsultation, assurée par des professionnels du soin médico-psychologique (infirmiers, psychologues et psychiatres).
Dans le contexte particulier de cette crise sanitaire, il est important d’apporter une réponse spécifique aux professionnels de santé et acteurs impliqués qui peuvent rencontrer des difficultés psychologiques :
- les soignants
- les professionnels de santé
- les agents hospitaliers,
- les agents des forces de l’ordre
- les sauveteurs
- ….
Un numéro vert régional d'écoute psychologique
Une équipe de professionnels à votre écoute
Coordonné par la Cellule d’Urgence Médico-Psychologique Océan Indien (CUMP Océan Indien), ce dispositif régional dispose d’une équipe de professionnels expérimentés dans la gestion des situations d’urgences médico-psychologiques.

Femmes victimes de violences conjugales : en confinement, il n'est pas interdit de fuir le domicile dangereuxJacques Billant, préfet de La Réunion rappelle l’extrême vigilance de l’Etat vis-à-vis des femmes et des enfants victimes de violences intrafamiliales. Il souhaite porter à la connaissance des victimes, des témoins et de la population réunionnaise, les nombreuses initiatives locales de protection menées dans le cadre du plan d'urgence initié par Marlène SCHIAPPA, secrétaire d’État à l'égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations. Dans cette période exceptionnelle de confinement susceptible d’augmenter les tensions au sein des familles, plusieurs actions réalisées sur notre territoire apportent un soutien solidaire aux femmes victimes de violences et à leurs enfants. Elles ont été déployées en deux vagues :
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En cas de danger immédiat
Les espaces d'écoute et d'orientation opérationnels
Violences sur les enfants
OU
Violences conjugales
OU
Plateforme de signalement des violences conjugales, sexuelles et sexistes
Elle permet aux victimes, sans obligation de déclarer leur identité, d’entrer en contact avec des forces de l’ordre formées aux violences sexistes et sexuelles, de bénéficier d’assistance et de conseils, d’être orientées vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge sociale et/ou psychologique
Les contacts utiles pendant le confinement
Les associations d'écoute et d'accompagnement des victimes de violences conjugales
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AFECT
📱 06 92 61 76 59
✉ Envoyer un courriel -
AMAFAR-EPE (accueil de jour et LAEO)
📞 02 62 30 53 30 (de 9h à 16h)
✉ Envoyer un courriel -
ARIV
📱 06 92 61 08 88
✉ Envoyer un courriel - CEVIF
📱 06 92 14 58 45
✉ Envoyer un courriel - Femmes Solid’Air !
📱 06 92 23 32 23
📱 06 92 36 53 91
📱 06 92 26 53 52
✉ Envoyer un courriel - Réseau VIF
📞 02 62 96 04 24 (du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 16h)
✉ Envoyer un courriel - UFR
📞 02 62 45 57 07
✉ Envoyer un courriel - Femmes des Hauts, Femmes d’Outre-mer (accueil de jour)
📱 06 92 01 20 86
📱 06 92 06 53 53
✉ Envoyer un courriel - Planning Familial
📱 06 92 47 08 70
📱 06 93 13 51 37
📱 06 92 77 46 12
✉ Envoyer un courriel
Pour une demande de téléphone grave danger
Le Réseau VIF et l’ARAJUFA poursuivent leur activité durant cette période. Elles continuent à distance à évaluer les situations de danger et à accompagner les personnes.
- Réseau VIF
📞 02 62 96 04 24
✉ Envoyer un courriel - ARAJUFA
📱 06 92 95 40 70
✉ Envoyer un courriel
Compte tenu de la situation, les centres sont actuellement en veille.
Les définitions suivantes s’appuient sur la définition de cas établie par Santé publique France en date du 7 mai 2020.
Cas confirmé
Personne symptomatique ou non, avec un résultat de test RT PCR confirmation l’infection par le SARS-CoV-2. S’agissant des cas asymptomatiques, ils représentent aujourd’hui environ 75% des personnes textées et 30% des cas positifs. La guérison et la levée de l’isolement sont prononcés au plus tôt le 8éme jour après la date de la RT-PCR+
Cas confirmé importé
Lorsque la contamination de la personne s’est produite, à l’extérieur de l’île et donc à l’occasion d‘un voyage récent (moins de 7 jours).
Cas autochtone secondaire
Lorsque la contamination d’une personne est le fait d’une exposition avec une personne elle-même contaminée à l’extérieur de l’île et donc à l’occasion d’un voyage récent.
Cas autochtone
Tous les autres cas de figure, que l’origine de la contamination soit connue ou non avec certitude.
Cas contact
Il s’agit d’une personne :
- ayant partagé un même lieu de vie que la personne malade ;
- ayant eu un contact direct avec une personne malade, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, flirt, accolades, embrassades) ;
- ayant prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;
- ayant partagé un espace confiné (bureau, salle de réunion, véhicule personnel…) ou en face à face durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement pendant au moins 15 minutes à moins d’un mètre de distance ;
- étant élève ou enseignant de la même classe scolaire (maternelle, primaire, secondaire, groupe de travaux dirigés à l’université).
Ne sont pas considérées comme des personnes contacts :
- les personnes croisées dans l’espace public de manière courte
- les personnes disposant d’une protection efficace :
- hygiaphone ou autre séparation physique (vitre) ;
- masque chirurgical ou FFP2 porté par la personne malade ou la personne contact ;
- masque grand public porté par la personne malade ainsi que la personne contact.
Taux d'incidence
C’est le nombre de nouveaux cas diagnostiqués COVID+, au cours d'une semaine ou au cours des 8 derniers jours, pour 100 000 habitants.
Ce taux se calcule ainsi pour l’île comme pour chaque commune et évolue, par nature, de semaine en semaine. Le seuil d'alerte au plan national est fixé à 50 pour 100 000 habitants.
Ce seuil qui induit le classement de La Réunion en zone de circulation active, n’entraîne pas encore pour autant le classement de la région ou du département en zone de vulnérabilité élevée. A ce jour La Réunion reste classée en niveau de vulnérabilité modérée
On peut calculer les taux d’incidence par tranche d'âge ou par commune ou par sous-quartier, dès lors que les taux d'incidence se rapprochent ou dépassent le seuil de 50 pour 100 000.
Taux de positivité sur dépistage
C'est le rapport entre le nombre de personnes diagnostiquées positives et le nombre de tests RT PCR effectués. Aujourd'hui, la très grande majorité (75%) des dépistages concerne ainsi des personnes sans symptômes (voyageurs et cas contact ne présentant pas encore de signes évocateurs de la maladie).
Ce taux est calculé pour l'ensemble des opérations de dépistage réalisées, qu'il s'agisse des dépistages effectués à titre individuel ou dans le cadre d'opérations collectives ou encore dans le cadre des opérations effectuées pour les voyageurs à J+7.
Le taux national d'alerte est fixé à 5 %, soit 5 résultats positifs pour cent tests RT PCR effectués sur toutes les personnes considérées, avec ou sans symptômes.
Clusters
Un cluster est défini comme une chaîne de transmission, un épisode de cas groupés : survenue d’au moins 3 cas confirmés ou probables, dans une période de 7 jours, appartenant à un même rassemblement de personnes, qu’ils se connaissent ou non.
Ces situations incluent des cas groupés familiaux élargis, en milieu professionnel, dans un lieu d’enseignement, de villégiature ou de détention, ou chez des personnes habitant une commune de petite taille ou qui ont voyagé ensemble de façon prolongée (ex. croisière, bateau)…
Un cluster peut être multi sites : si les cas confirmés rattachés à ce cluster se répartissent sur au moins 2 communes.
Un cluster peut être classé, par Santé publique France, de criticité de niveaux 1, 2 ou 3 (du plus modéré au plus élevé) en fonction de plusieurs critères :
- nombre de cas confirmés rattaché,
- capacité de diffusion géographique,
- impact sur les personnes les plus fragiles.
Un cluster est maîtrisé lorsqu’il y a :
- Diminution régulière du nombre de cas confirmés et possibles,
- Diminution du nombre de contacts et mesures d’isolement respectées
- Maitrise des chaines de transmission
- Efficacité des mesures de gestions pour contenir le cluster
Un cluster est clôturé :
Si aucun nouveau cas n’a été rapporté après le délai de 14 jours depuis la date de début des signes (ou de diagnostic) du dernier cas rattaché au cluster et que la septaine de tous les contacts est terminée, la levée des mesures contraignantes peut être envisagée. Le signal est clôturé.
La décision de clôture est de la responsabilité de l’ARS après proposition des équipes d’investigation.
Un cluster est un foyer de contamination ou un regroupement d’au moins 3 cas positifs à la COVID-19, qui appartiennent à une même communauté (population générale, quartier…) ou ont participé à un même rassemblement de personnes, au cours d’une période limitée de temps.
Les clusters sont qualifiés d’un niveau de criticité, en fonction de leur potentiel de transmission au sein d’un groupe de population (diffusion communautaire) et de critères de gravité.
Le cluster est dit « maîtrisé » à l’issu d’une période de 7 jours en l’absence de nouveaux cas.
Il est qualifié de « clôturé » si aucun cas n’est identifié au sein d’un cluster au cours d’une période 14 jours.
Il est dit en « diffusion communautaire » lorsqu’un cluster est diffusé en population générale au-delà des cas du cluster initial.