Point de situation et plan ORSEC

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Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l'ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du dispositif ORSEC de lutte contre les arboviroses. Ce niveau correspond à une circulation virale autochtone modérée et marque la fin de la situation épidémique du chikungunya sur l'île.

Niveau 2 du dispositif ORSEC de lutte contre les arboviroses

Le dispositif ORSEC "arboviroses"

Le plan de lutte contre les arboviroses (dengue, chikungunya, zika) est un dispositif spécifique du plan ORSEC départemental. Il décrit la stratégie et les moyens de lutte contre ces maladies transmises par les moustiques en fonction de différents niveaux de risque.

Le plan comprend 5 niveaux.  Le passage d’un niveau à l’autre et la coordination de la gestion de l’évènement sont assurés par : 

  • le directeur général de l’ARS : pour les niveaux de veille (niveau 1) et d’alerte (niveau 2) ;
  • le préfet : à partir du déclenchement du niveau épidémique (niveaux 3 et plus). 

En savoir  plus sur les différents niveaux du plan ORSEC 

Le niveau d’alerte 2 correspond à une circulation virale modérée autochtone

Il prévoit de limiter la propagation géographique de l’épidémie par les actions suivantes :

  • Prévenir l’expansion de la circulation virale par la mise en œuvre de toutes les actions de lutte intégrée autour de cas de dengue potentiel ou avéré. 
  • Surveiller l’évolution de la situation épidémiologique et entomologique.
  • Mettre en œuvre des actions de mobilisation sociale et d’animation territoriale afin d’assurer un niveau important de connaissance et de mobilisation de l’ensemble de la population. Ces actions sont menées plus particulièrement auprès des personnes les plus vulnérables (femmes enceintes, personnes âgées…) et les plus à même de mener la lutte (agents des collectivités, associations…).

Si la baisse des indicateurs sanitaires rend compte d’une évolution favorable de l’épidémie, la mobilisation de tous doit se poursuivre pour continuer à limiter la circulation du virus et protéger les personnes vulnérables.

Supprimer la circulation du chikungunya : un engagement collectif 

Afin d’éviter les nouvelles contaminations et de mettre fin à la circulation du virus sur le terrioire, les autorités sanitaires rappellent l’importance d’une mobilisation individuelle et collective et invitent chacun et chacune à poursuivre les gestes de prévention : 

  • Consulter un médecin en cas de symptômes pour permettre un dépistage rapide et permettre aux équipes de lutte antivectorielle d’agir efficacement dans les zones concernées.
  • Éliminer les gîtes larvaires autour de chez soi. 
  • Utiliser des répulsifs.
  • Utiliser des moustiquaires.

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