Se renseigner sur la situation sanitaire et les mesures à La Réunion

Communiqué de presse
Covid-19
COVID19 pt de situation

La préfecture et l'ARS La Réunion vous tiennent informés pour vous permettre de suivre l'évolution de la COVID-19 à La Réunion.
Retrouvez sur cette page :
• les mesures sanitaires en vigueur,
• les points de situation, depuis l’apparition du premier cas, le 11 mars 2020 et jusqu'au 1er février 2023, date de fin des points de situation hebdomadaires.

Plusieurs assouplissements des mesures sanitaires sont entrées en vigueur le 1er février 2023 :

  • Les personnes testées positives à la Covid-19 ne doivent plus s’isoler systématiquement.
  • Les personnes contact sans symptôme ne sont plus tenues de réaliser un test de dépistage 2 jours après avoir pris connaissance de leur statut de contact.
  • De fait, le « contact tracing » prend fin.

 

Pour autant, les personnes testées positives à la Covid-19 et les personnes contact sont fortement invitées à :

  • porter un masque en présence d’autres personnes ;
  • se laver fréquemment les mains ou utiliser un gel hydro-alcoolique ;
  • éviter les contacts avec des personnes âgées ou fragiles ;
  • favoriser le télétravail, quand cela est possible ;
  • se faire tester au moindre symptôme si le diagnostic n’a pas été réalisé ;
  • en cas de test positif : informer rapidement les personnes qui pourraient avoir été contaminées.

À compter du 1er février 2023, les données épidémiologiques ne sont plus accessibles directement par l’ARS.

L’ARS continuera d’assurer une surveillance de la situation sanitaire grâce aux données transmises par Santé Publique France.

Dans ce contexte, les points de situation hebdomadaires ne seront plus diffusés à compter de cette date.

 

 Mesures de protection applicables à La Réunion  :
(site de la préfecture)
Recommandations sanitaires générales dans le cadre de la lutte contre les maladies respiratoires hivernales et le Covid-19 au 1er février 2023

  

      

    Décembre

     Novembre

    Octobre 2020

     Septembre 2020

    Août 2020

    Consultez les publications précédentes

    Les définitions suivantes s’appuient sur la définition de cas établie par Santé publique France en date du 7 mai 2020.

    Cas confirmé 

    Personne symptomatique ou non, avec un résultat de test RT PCR confirmation l’infection par le SARS-CoV-2. S’agissant des cas asymptomatiques, ils  représentent aujourd’hui environ 75% des personnes textées et 30% des cas positifs. La guérison et la levée de l’isolement sont prononcés au plus tôt le 8éme jour après la date de la RT-PCR+

    Cas confirmé importé

    Lorsque la contamination de la personne s’est produite, à l’extérieur de l’île et donc à l’occasion d‘un voyage récent (moins de 7 jours).

    Cas autochtone secondaire

    Lorsque la contamination d’une personne est le fait d’une exposition avec une personne elle-même contaminée à l’extérieur de l’île et donc à l’occasion d’un voyage récent.

    Cas autochtone

    Tous les autres cas de figure, que l’origine de la contamination soit connue ou non avec certitude.

    Cas contact

    Il s’agit d’une personne :

    • ayant partagé un même lieu de vie que la personne malade ;
    • ayant eu un contact direct avec une personne malade, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, flirt, accolades, embrassades) ;
    • ayant prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;
    • ayant partagé un espace confiné (bureau, salle de réunion, véhicule personnel…) ou en face à face durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement pendant au moins 15 minutes à moins d’un mètre de distance ;
    • étant élève ou enseignant de la même classe scolaire (maternelle, primaire, secondaire, groupe de travaux dirigés à l’université).

    Ne sont pas considérées comme des personnes contacts :

    • les personnes croisées dans l’espace public de manière courte
    • les personnes disposant d’une protection efficace :
    • hygiaphone ou autre séparation physique (vitre) ;
    • masque chirurgical ou FFP2 porté par la personne malade ou la personne contact ;
    • masque grand public porté par la personne malade ainsi que la personne contact.

    Taux d'incidence

    C’est le nombre de nouveaux cas diagnostiqués COVID+, au cours d'une semaine ou au cours des 8 derniers jours, pour 100 000 habitants.

    Ce taux se calcule ainsi pour l’île comme pour chaque commune et évolue, par nature, de semaine en semaine. Le seuil d'alerte au plan national est fixé à 50 pour 100 000 habitants.

    Ce seuil qui induit le classement de La Réunion en zone de circulation active, n’entraîne pas encore pour autant le classement de la région ou du département en zone de vulnérabilité élevée. A ce jour La Réunion reste classée en niveau de vulnérabilité modérée

    On peut calculer les taux d’incidence par tranche d'âge ou par commune ou par sous-quartier, dès lors que les taux d'incidence se rapprochent ou dépassent le seuil de 50 pour 100 000.

    Taux de positivité sur dépistage

    C'est le rapport entre le nombre de personnes diagnostiquées positives et le nombre de tests RT PCR effectués. Aujourd'hui, la très grande majorité (75%) des dépistages concerne ainsi des personnes sans symptômes (voyageurs et cas contact ne présentant pas encore de signes évocateurs de la maladie).

    Ce taux est calculé pour l'ensemble des opérations de dépistage réalisées, qu'il s'agisse des dépistages effectués à titre individuel ou dans le cadre d'opérations collectives ou encore dans le cadre des opérations effectuées pour les voyageurs à J+7.

    Le taux national d'alerte est fixé à 5 %, soit 5 résultats positifs pour cent tests RT PCR effectués sur toutes les personnes considérées, avec ou sans symptômes.

    Clusters

    Un cluster est défini comme une chaîne de transmission, un épisode de cas groupés : survenue d’au moins 3 cas confirmés ou probables, dans une période de 7 jours, appartenant à un même rassemblement de personnes, qu’ils se connaissent ou non.

    Ces situations incluent des cas groupés familiaux élargis, en milieu professionnel, dans un lieu d’enseignement, de villégiature ou de détention, ou chez des personnes habitant une commune de petite taille ou qui ont voyagé ensemble de façon prolongée (ex. croisière, bateau)…

    Un cluster peut être multi sites : si les cas confirmés rattachés à ce cluster se répartissent sur au moins 2 communes.

    Un cluster peut être classé, par Santé publique France, de criticité de niveaux 1, 2 ou 3 (du plus modéré au plus élevé) en fonction de plusieurs critères :

    • nombre de cas confirmés rattaché,
    • capacité de diffusion géographique,
    • impact sur les personnes les plus fragiles.

    Un  cluster est maîtrisé lorsqu’il y a :

    • Diminution régulière du nombre de cas confirmés et possibles,
    • Diminution du nombre de contacts et mesures d’isolement respectées
    • Maitrise des chaines de transmission
    • Efficacité des mesures de gestions pour contenir le cluster

    Un cluster est clôturé :

    Si aucun nouveau cas n’a été rapporté après le délai de 14 jours depuis la date de début des signes (ou de diagnostic) du dernier cas rattaché au cluster et que la septaine de tous les contacts est terminée, la levée des mesures contraignantes peut être envisagée. Le signal  est clôturé.

    La décision de clôture est de la responsabilité de l’ARS après proposition des équipes d’investigation.

    Un cluster est un foyer de contamination ou un regroupement d’au moins 3 cas positifs à la COVID-19, qui appartiennent à une même communauté (population générale, quartier…) ou ont participé à un même rassemblement de personnes, au cours d’une période limitée de temps.

    Les clusters sont qualifiés d’un niveau de criticité, en fonction de leur potentiel de transmission au sein d’un groupe de population (diffusion communautaire) et de critères de gravité.

    Le cluster est dit « maîtrisé » à l’issu d’une période de 7 jours en l’absence de nouveaux cas.

    Il est qualifié de « clôturé » si aucun cas n’est identifié au sein d’un cluster au cours d’une période 14 jours.

    Il est dit en « diffusion communautaire » lorsqu’un cluster est diffusé en population générale au-delà des cas du cluster initial.