Les cimetières, des lieux propices au développement des moustiques
Les cimetières sont des lieux propices au développement des moustiques : eau stagnante dans les vases et pots de fleurs. Chaque année, à l’occasion de la fête de la Toussaint, la forte fréquentation et le renouvellement des fleurs en vase ou l’arrosage des plantes en pot avec coupelles, font des cimetières des lieux propices à la prolifération de moustiques.
En adoptant chacun des gestes simples pour le fleurissement des tombes, nous pouvons tous éviter que les cimetières deviennent des foyers importants de prolifération de moustiques, et donc prévenir la transmission de la dengue, tout en respectant ces lieux de recueillement.
Aussi, en complément des actions de salubrité publique déjà engagées par les communes, l’ARS La Réunion souhaite sensibiliser la population sur l’importance d’utiliser du sable humide dans les vases, sans laisser de place pour l’eau de pluie et de supprimer les coupelles sous les fleurs en pot. Les bouquets peuvent aussi être posés directement sur la tombe, en retirant les emballages en plastique, qui peuvent retenir l’eau de pluie.
Ce sont ces gestes de chacun qui permettront de limiter la diffusion du virus de la dengue sur l’île, notamment en cette saison où les conditions météorologiques sont de plus en plus favorables à la prolifération des moustiques.
Pour la fête de la Toussaint, les services communaux mettent du sable à disposition dans les cimetières. Par ailleurs, des affiches seront apposées pour rappeler à la population les bons gestes.
Situation de la dengue à La Réunion au 25 octobre 2023
(Données Santé Publique France Réunion, ARS)
Depuis le 1er Janvier 2023
- 177 cas confirmés (après consolidation des données)
1 152 cas en 2022 à la même période - 65 passages aux urgences
187 en 2022 à la même période - 9 hospitalisations ((après consolidation des données)
61 en 2022 à la même période - aucun décès directement lié à la dengue
2 en 2022 à la même période
Du 2 au 15 octobre, 2 cas de dengue ont été enregistrés, et 2 cas pour la quinzaine précédente. Sur la période concernée, les cas sont répartis sur 2 communes : Saint-Pierre et La Possession.
Le nombre de cas reste faible. Toutefois, la persistance du virus sur l’île et sa dispersion géographique laissent toujours craindre une résurgence épidémique avec l’arrivée de l’été et des pluies associées.
A La Réunion, ce serait au cours de l’été austral que le risque épidémique serait le plus probable en raison d’une météo plus propice à la prolifération des vecteurs.
