En 2023
En 2022
Émission vital n°340 La prévention de la dengue
Blabla Prod présente l'émission Vital avec le soutien de :
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l'Ars La réunion,
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la CGSS Réunion,
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la CAF de La Réunion,
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GIE Vieillissement Actif
Voix off
Les Réunionnais sont malheureusement désormais habitués à la dengue. Chaque année, à la même période, le service de lutte anti vectorielle de l'Agence régionale de santé fait de la prévention pour rappeler à chacun que cette maladie est toujours présente. Un message qui n'est pas toujours facile à faire entendre.
L'agent du service de Lutte Anti-Vectorielle
Il y a quelqu'un ?
Samuel Moothen - Technicien Sanitaire Coordonnateur Secteur Sud de la Lutte Anti-Vectorielle de l'ARS La Réunion
Ça fait quinze ans que les équipes sont sur le terrain. Au tout début, la population acceptait facilement parce qu'il y avait eu la crise du chikungunya et dans le temps, donc, la population avait tendance à oublier un peu le chikungunya et à être lassés de l'intervention des équipes de la lutte anti vectorielle. Donc aujourd'hui, c'est un petit peu plus compliqué pour les équipes. Elles doivent parfois assister au portail pour pouvoir accéder au jardin jardins chez les personnes.
Une habitante, chez elle
J'ai pas de problème de moustiques monsieur et j'ai vraiment pas le temps, il faut que j'aille travailler.
L'agent du service de Lutte Anti-Vectorielle
D'accord. Bon après c'est pour la santé publique madame.
Voix off
l'Ile de la Réunion compte douze espèces de moustiques. La principale cible d'intervention de lutte anti vectorielle est Aèdes Albopictus, le moustique tigre omniprésent sur le territoire et vecteur de nombreux virus comme le chikungunya, le Zika ou la dengue. Depuis la vague épidémique de 2018, la circulation virale n'a cessé de progresser avec un nombre de cas confirmés plus élevé chaque année. En 2022, la circulation de la dengue s'est largement affaiblie avec moins de 1500 cas depuis le 1ᵉʳ janvier. La réunion est donc entrée dans une phase endémique de la circulation virale. Le virus circule toute l'année et la circulation est ponctuée d'épisodes épidémiques plus ou moins intenses survenant durant la saison chaude.
Manuel Rodicq - Responsable du Service de Lutte Anti-Vectorielle de l'ARS La Réunion
Donc en matière de lutte anti vectorielle. La stratégie, c'est le principe de la lutte intégrée. Ça consiste à avoir différentes actions sur différentes périodes du moustique. La lutte anti vectorielle il s'agit de lutter contre les moustiques pour pouvoir lutter contre les maladies qui peuvent transmettre comme la dengue, le chikungunya ou Zika. Donc la stratégie de lutte anti vectorielle, elle se fait de deux manières principalement. D'abord, en période épidémique, elle se fait sur la base de sensibilisation sur les bons gestes supprimer les gîtes larvaires, se protéger des piqûres, etc. Et puis également par de la mobilisation sociale; donc ça peut être en porte à porte, mais ça peut être aussi dans le cadre d'actions d'actions un peu particulières.
Et puis on a épidémie, on a également une surveillance des vecteurs, on surveille les moustiques, quels moustiques et à quel endroit sur le territoire. Et puis elle se fait d'une autre manière, un peu plus punchy je dirais, quand on est sur des périodes de circulation, donc quand on a des cas de maladies déclarés. Là on va aller autour des cas et on va avoir vraiment une suppression totale des gîtes larvaires, une sensibilisation de la population sur ces territoires-là. Autour des cas, on va demander à la population de se protéger, d'aller voir le médecin lorsqu'ils sont malades. Et puis on va faire des traitements insecticides pour supprimer les moustiques adultes qui pourraient être vecteurs de la maladie.
L'agent du service de Lutte Anti-Vectorielle
Ça, on appelle ça les gîtes potentiels. Ça fait que ce soir, par exemple, s'il y a un coup de pluie, tout simplement, donc ça va se remplir d'eau. Et si les moustiques pondent dès ce soir ou dès demain, oui, dans une semaine, vous aurez des adultes déjà d'accord. On vous conseille quand même de le soit de le mettre dans un abri si vous n'avez pas d'abri. Oui, c'est au moins de renverser, de le mettre en bas.
Samuel Moothen - Technicien Sanitaire Coordonnateur Secteur Sud de la Lutte Anti-Vectorielle de l'ARS La Réunion
Même si on fait globalement attention, si la population fait globalement attention dans son jardin, on peut toujours oublier les petits endroits qui seraient sources de prolifération des moustiques comme une soucoupe. Généralement, c'est classique à la Réunion de ce qui traîne dans le fond du jardin, ou alors parfois des fosses septiques, des endroits auxquels on ne pense pas forcément, qui peuvent être source de prolifération de moustiques pour soi-même et pour le voisinage.
Manuel Rodicq - Responsable du Service de Lutte Anti-Vectorielle de l'ARS La Réunion
Ce qui est important, c'est que les gens nous ouvrent la porte, qu'ils acceptent que les agents de la rue viennent dans les cours et les jardins pour leur apporter des conseils. On vient vraiment dans ce cadre-là pour apporter des conseils en matière de lutte anti vectorielle, pour expliquer comment les choses se font, les bons gestes, comment pouvoir se protéger, comment supprimer et éviter d'avoir des moustiques au quotidien. Et c'est à la population ensuite de mettre en œuvre ces gestes-là qui leur auront été montré par les agents. On n’est vraiment pas dans un cadre répressif. Il ne s'agit pas de venir juger ou payer les personnes, il s'agit d'apporter des conseils et d'apporter de la maîtrise dans les bons gestes.
Une habitante, chez elle
Dans les jardins. Il ne faut pas en fait avoir des objets avec un réservoir, en fait !
L'agent du service de Lutte Anti-Vectorielle
Tout ce qui peut se remplir d’eau. Mais ça c'est pareil, c'est juste végétal. On le voit souvent dans les ravines, donc si la pluie tombe, il va avoir un credo. Donc d'ici pour les moustiques c'est idéal !
Manuel Rodicq - Responsable du Service de Lutte Anti-Vectorielle de l'ARS La Réunion
Ce qui est très important au niveau de la population, c'est de savoir qu'on a tous une action à faire pour agir en termes de santé publique. C'est l'action de chacun qui va, qui va se cumuler. Donc la population doit faire sa part. Les collectivités, les communes, les intercommunalités doivent également faire leur part. l'Etat doit faire sa part également. Donc il faut que chacun fasse sa part pour éviter du coup des épidémie. Il faut que chacun supprime les gites larvaires.
L'agent du service de Lutte Anti-Vectorielle
Écoutez Madame, pour nous c'est bon, on va vous tuer. Elles sont dégagées donc Il n’y a pas de problème. Bon alors, continuai à participer hein. Donc une fois par semaine minimum. Voilà, on verra ce qu'on peut renverser. Et les gites potentiels, Mettez les bien à l'abri.
Une habitante, chez elle
D'accord ?
L’émission Vital vous propose un focus sur la vaccination contre la grippe.
« Ce n’est pas parce qu’on en parle plus, que la grippe a disparu ! »
Les personnes fragiles (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes atteintes d’une maladie chronique ou d’obésité sévère, femmes enceintes) sont invités à se faire vacciner dès maintenant pour éviter les formes sévères, et ne pas attendre l’arrivée de l’épidémie.
Il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et le moment où l’organisme est protégé contre la grippe.
« Ce n’est pas parce qu’on en parle plus, que la grippe a disparu ! »
Les personnes fragiles (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes atteintes d’une maladie chronique ou d’obésité sévère, femmes enceintes) sont invités à se faire vacciner dès maintenant pour éviter les formes sévères, et ne pas attendre l’arrivée de l’épidémie.
Il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et le moment où l’organisme est protégé contre la grippe.
Les vaccinations contre la grippe et la Covid-19 peuvent se faire en même temps.
Parlez-en à votre médecin, pharmacien, infirmier ou sage-femme !
En 2021
En 2020
En 2019
En 2018
VITAL 160 - Dengue, le renfort du SDIS
VITAL 159 - Dengue, alerte épidémie
En 2017
Au cours de cette émission, des experts de l’Agence et de la CGSS sont intervenus pour apporter un éclairage sur le sujet et apporter les recommandations à la population, notamment les personnes fragiles.
La saison des pluies est une période favorable à l’apparition de la leptospirose. Cette maladie peut s’attraper au contact d’un milieu humide contaminé (eaux stagnantes, boue…). Les activités de nettoyage des cours et des jardins ou de baignades en eau douce sont particulièrement à risque.
A l’occasion du retour des pluies à La Réunion, et notamment suite au passage de la tempête tropicale Carlos, l’ARS Océan Indien souhaite sensibiliser la population à la nécessité de mettre en oeuvre les pratiques favorables à la santé.
Les opérations chirurgicales ou les traitements lourds comme la chimiothérapie ou la radiothérapie transforment et laissent des traces sur les corps des patients. Pendant et après leur traitement, les malades peuvent être perturbés par la dégradation de leur propre image. Pratiquée au sein des établissements hospitaliers, la socio-esthétique permet de les aider à se reconstruire et à s'aimer de nouveau !
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