« La meilleure protection, c’est ensemble » : Gardons les bons réflexes contre le chikungunya et la dengue.

Actualité

La Réunion a été fortement impactée cette année par l’épidémie de chikungunya. À la demande de l’ARS, Santé publique France a conduit une enquête de séroprévalence, révélant que 66 % de la population dispose désormais d’anticorps. Ces données contribueront à l’adaptation les actions de prévention. Avec l’arrivée de l’été austral, l’ARS lance la campagne « La meilleure protection, c’est ensemble!".

Les moustiques de type Aedes albopictus transmettent des maladies (dengue, chikungunya…). Certaines formes de ces maladies peuvent être très graves, amenant à des hospitalisations voire des décès. 

Le chikungunya a connu une recrudescence en 2024-2025, conduisant à une épidémie majeure dont la fin a été déclarée le 24 juin 2025. Quelques cas isolés persistent toutefois sur le territoire.

De 2017 à mars 2025, La Réunion a connu une circulation active et ininterrompue du virus de la dengue. Depuis le mois de mars 2025, aucun cas autochtone de dengue n’a été identifié sur l’île.

Les équipes de lutte antivectorielle de l’ARS poursuivent leurs interventions : repérage des gîtes larvaires, accompagnement des collectivités, sensibilisation du public et actions ciblées autour des cas confirmés.

Toutefois, la lutte contre les moustiques est l’affaire de tous et le moyen de prévention le plus efficace reste la mobilisation du plus grand nombre. 

Objectifs de la campagne 

Lancée le 3 décembre 2025, cette nouvelle campagne rappelle que la prévention repose sur l’engagement de tous aux côtés des équipes de lutte antivectorielle de l’ARS La Réunion :

• La population 
Des gestes simples permettent d’empêcher les moustiques de s’installer dans son jardin, sa cour, sur son balcon….

  • Vider les récipients contenant de l’eau stagnante (coupelles, seaux, plantes qui retiennent l’eau, pneus usagés, encombrants…
  • Entretenir les gouttières
  • Jeter les déchets verts en respectant les jours de collecte
  • Contrôler et couvrir les réserves d’eau (citernes, collecteurs d’eau de pluie…)
  • Couvrir et vidanger les piscines non utilisées

Il est également nécessaire de se protéger contre les piqures en utilisant du répulsif et des moustiquaires

• Les services publics 
entretien des espaces publics, information et sensibilisation des populations

• Les professionnels de santé 
prise en charge des malades et participation à la surveillance épidémiologique pour une meilleure orientation des actions de lutte antivectorielle.

Les outils de communication 

La campagne de communication « La meilleure protection, c’est ensemble » est déployée tout au long du mois de décembre 2025 avec : 

  • un spot radio
  • une campagne digitale
  • une campagne sur les réseaux sociaux de l’ARS
  • des encarts presse 

     

 

À la demande de l’ARS La Réunion, Santé publique France a mené une enquête de séroprévalence entre août et novembre 2025.
Objectif : estimer le niveau d’immunité de la population contre le chikungunya après l’épidémie importante survenue au début de l’année.

L’étude, réalisée à partir d’échantillons sanguins collectés dans des laboratoires de biologie médicale de l’île, estime que 66 % de la population réunionnaise possède des anticorps contre le chikungunya.

Une immunité élevée dans l’ensemble de l’île

Les niveaux d’immunité varient selon les arrondissements :

  • Ouest : 74,3 %     
  • Sud : 68,5 %     
  • Est : 59.8 %   
  • Nord : 58.1 %

Ces résultats reflètent à la fois l’immunité acquise lors de l’épidémie de 2005-2006 et celle acquise lors de l’épidémie 2025.

Un risque épidémique globalement limité pour l’été austral 2025-2026

Avec un niveau d’immunité collective supérieur à celui observé après l’épidémie de 2005-2006 (38 %), la probabilité d’une nouvelle vague épidémique de chikungunya d’ampleur est faible.

Toutefois, des foyers de transmission localisés ou des recrudescences saisonnières restent possibles. Les autorités sanitaires maintiendront donc une surveillance renforcée ainsi que les actions de prévention et de lutte antivectorielle sur l’ensemble du territoire.

Un outil d’aide à la décision pour les autorités sanitaires

Les résultats de cette enquête permettront d’adapter :

  • les moyens dédiés aux opérations de lutte antivectorielle,
  • les campagnes d’information et de prévention auprès de la population.

 

Prévention, infos, conseil ► 0800 110 000 (Appel gratuit demuis un poste fixe)

Ce numéro vert (0800 110 000), ), accessible du lundi au vendredi de 7H30 à 18h, est à la disposition de la population pour des informations sur :

  • Les moustiques et les maladies qu’ils transmettent,
  • Les conseils de prévention,
  • Les modalités d’intervention du service Lutte antivectorielle de l’ARS